Il s’agit d’une information peu connue du grand public, mais qui a son importance : Google emploie des « quality raters », c’est-à-dire des auditeurs de la qualité des Serps (Search Engine Result Page). Cette information n’est pas nouvelle, mais les consignes données à ces vérificateurs viennent d’être mises à jour par Google. De quoi grapiller un peu d’avance sur la concurrence en lisant correctement les documents émis par Google, et donc leur façon d’envisager l’avenir du SEO et l’analyse de la qualité des SERPS. AEP Digital vous propose une analyse rapide de ce qui ressort de cette mise à jour, ainsi que ce que cela laisse présager pour le futur.
Comment fonctionne l’analyse manuelle des Serps ?
Revenons rapidement sur ce que sont les « quality raters » et quel est leur rôle au sein du fonctionnement de Google. Beaucoup de personnes peuvent s’interroger sur le principe de fonctionnement de ces études. Il est donc important sur ce point de bien comprendre que ces analystes ne pénalisent ou ne favorisent aucun site en particulier. Ils vont plutôt recueillir des critères généraux qui vont servir à Google pour le développement des mises à jour de son algorithme.
Par exemple, Google va demander à un panel de personnes de taper une requête sur le moteur de recherche : « quelle voiture acheter » ou bien « Avis sur tel restaurant ». Ces humains vont donc devoir analyser les différents résultats proposés par le moteur sur telle recherche et noter la qualité de ces derniers. Grâce à un système de 5 « niveaux », ils déterminent si, à leurs sens, la page présente dans la SERP est qualitative, informative, de confiance, etc… Des critères particulièrement stricts concernent la note la plus basse : site visant à tromper l’internaute, à propager la haine, à diffuser de fausses informations, etc…
Le but des évaluations de qualité n’est pas de pénaliser des sites manuellement, mais de réunir un certain nombre de critères que les ingénieurs vont essayer de prendre en compte pour le développement futur de l’algorithme d’indexation et de classement.
Quelles sont les mises à jour des critères de qualité ?
Le but affiché par Google est le développement de la pertinence des réponses vocales, qui doivent respecter plusieurs critères pour que « l’assistant Google » puisse les utiliser afin de « lire » des réponses à l’utilisateur. Pour faire un résumé rapide, voici les différents points qui définissent la pertinence d’une réponse sur une page web :
- Satisfaire la demande d’information : est-ce que la réponse apportée par le site répond bien à la requête de l’internaute sur le fond ?
- Longueur : il faut que la réponse soit complète mais pas trop longue pour permettre à l’assistant vocal de lire l’ensemble du texte sans perdre l’utilisateur. Il y a donc un juste milieu à trouver entre concision et volume d’informations apportées au cours de la réponse.
- Formulation : comme il est plus facile de comprendre une information mal rédigée à l’écrit qu’une information mal formulée à l’oral, Google a ajouté dans ses critères de qualité la formulation de la réponse. Cette dernière doit être la plus claire possible, grâce à des choix grammaticaux et des choix de vocabulaire judicieux.
- Elocution : le dernier critère propre à la recherche vocal est le critère d’élocution. Il permet de définir si un texte se prête bien à une lecture automatisée, dont la qualité est en constante amélioration mais n’égale pas pour l’instant une lecture humaine.
Dans le document fourni par Google aux auditeurs de qualité, on trouve un certain nombre d’exemples destinés à faciliter la recherche. Parmi la liste, voici ce que Google considère comme un exemple de réponse parfaite :
Quels sont les impacts SEO à envisager suite à ces nouveaux critères d’audit qualité ?
Bien entendu, si Google demande aux auditeurs d’appuyer le machine learning déjà mis en place, c’est pour affiner son système de classement de réponses issues de la recherche vocale. Il faut donc comprendre que ces critères peuvent, à terme, devenir de véritables critères de classification en référencement naturel.
Les éléments à noter sont donc : favoriser des formats Faq pour apparaitre dans la recherche vocale, avec des réponses concises et le mieux formulé possible. Il est trop tôt pour envisager les impacts commerciaux de ce type de positionnement, mais l’impact SEO global ne pourra qu’être bénéfique à l’annonceur qui apporte de l’information bien structurée pour ce type de recherche.
Si vous désirez mettre en place une stratégie d’acquisition webmarketing fondée sur la recherche vocale, n’hésitez pas à faire appel à nos experts en référencement naturel.